Face à la polémique suscitée par la violence de certaines images du clip que vous pourrez visualiser ci-dessous, le duo du groupe Justice vient de publier le communiqué suivant.
» La vidéo de « STRESS » est née d’une idée : offrir un clip indiffusable en télé à un titre indiffusable en radio.
Sans la contrainte de réaliser un clip diffusable, nous avons pris toutes les libertés avec ce support. Pas pour choquer gratuitement : juste pour ouvrir le débat, susciter des questions, comme le font régulièrement le cinéma, la littérature ou l’art contemporain.
Avec cette liberté viennent des risques : être mal interprétés, voire instrumentalisés.
Nous ne l’avons à l’origine confié qu’à un seul site web (celui de Kanye West [publié ici le 1er mai, NDLR] ), certains que ce clip trop long, trop violent et aussi peu consensuel ne pouvait exister qu’en dehors des schémas habituels.
Nous étions conscients que le clip était sujet à controverse. Nous n’imaginions pas un instant que le débat irait si loin, que nous nous retrouverions à devoir nous justifier sur des sujets aussi graves.Mais la récupération massive de ce clip, en quelques heures seulement, nous a rappelé à quel point il est difficile aujourd’hui de contrôler la destination des images et l’intégrité de leur propos.
Nous n’avons ni l’intention ni la légitimité de parler en profondeur des problèmes de société.
Ce film n’a jamais été envisagé comme une stigmatisation de la banlieue, comme une incitation à la violence ou, surtout, comme un moyen larvé de véhiculer un message raciste.Cette vidéo n’a jamais été censurée. Nous avions pris dès le départ la décision de refuser systématiquement toute diffusion télévisuelle afin de ne l’imposer à personne.
Nous avons donc toujours laissé au spectateur le choix de la voir ou de l’ignorer sans jamais tenter d’orienter sa pensée, conformément à l’idée que nous nous faisons de l’art et du divertissement.Gaspard & Xavier, JUSTICE «
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Vraiment de la merde ce clip… voici ce que cela donne quand deux personnes qui ne connaissent rien à la banlieue tente de s’en approprier les codes : un ramassis de clichés.