Plus de la moitié des jeunes rêvent de créer leur entreprise : c’est le résultat d’un récent sondage qui montre que l’entrepreunariat est plus que jamais en vogue. Certains salariés refusent le monde classique de l’entreprise, d’autres ne s’estiment pas prêt à  accepter l’autorité d’une chaà®ne hiérarchiques, d’autres encore pensent avoir « l’idée du siècle » et veulent donc se lancer ! Mais pour arriver au bout de son projet, il va falloir s’accrocher car la route est parsemée d’embà»ches.

De la motivation, c’est le nerf de la guerre

La création d’une entreprise, que ce soit sous la forme d’entreprise individuelle (auto-entrepreneur par exemple) ou de société (SARL, SAS etc.), nécessite de la motivation. En général, ce n’est pas ce qui manque au début. Mais très vite, le créateur d’entreprise risque de se disperser ou pire, de succomber à  la tentation de profiter de son « nouveau » temps libre au lieu de travailler. Pour éviter cela, il faut absolument se donner un cadre de travail et s’y tenir. Cela passe par un lieu de travail dédié et par un planning structuré.

De la rigueur dans les démarches

Deuxième point : il faudra être rigoureux dans les démarches. Choisir un comptable qui pourra vous accompagner dans les étapes de la création ne suffit pas. Il faut respecter à  la lettre les consignes de l’administration parfois tatillonne lors de l’enregistrement d’une société. Chaque pièce du dossier de création doit être signée, paraphée, datée… Il faut vérifier le nombre d’exemplaires des statuts souhaités par le CFE, par la banque, par le centre des impôts… Il faudra également être rigoureux lors du dépôt du nom de la société à  l’INPI et prendre garde à  n’oublier aucune classe qui pourrait porter préjudice à  la société par la suite.

De la patience face à  des interlocuteurs pas toujours très déterminés

La création d’une entreprise peut aller très vite, comme dans le cas d’un auto-entrepreneur qui peut effectuer les formalités sur internet. Mais cela peut aussi prendre beaucoup de temps : il suffit que la banque prenne son temps à  répondre ou que le CFE demande une pièce complémentaire pour perdre plusieurs semaines. Théoriquement, la création d’une SARL devrait prendre 1 mois environ : 1 semaine pour la réponse de la banque à  l’ouverture du compte (parfois davantage s’il y a demande de prêt),  10 jours pour l’enregistrement des statuts au centre des impôts et 10 jours pour l’enregistrement au CFE. Mais il faut être patient et ne pas se décourager si les choses se passent autrement, ne pas hésiter à  relancer les différents services par téléphone pour connaà®tre l’état d’avancement du dossier etc.

De l’argent car la création d’une entreprise coà»te cher

Le comptable pourra vous facturer plusieurs centaines d’euros pour les démarches d’accompagnement à  la création qui incluent généralement la rédaction des statuts, des PV d’assemblée générale et des différentes pièces requises par l’administration (nomination du gérant, déclaration de non condamnation et de filiation etc.). Le dépôt de la marque à  l’INPI est facturé environ 200 euros pour 3 classes. L’annonce dans un journal d’annonces légales coà»te entre 100 et 200 euros. La création auprès du greffe exige un chèque de 84â?¬. Si vous avez besoin des services d’une entreprise de domiciliation, comptez environ 150â?¬ supplémentaires pour les 3 premiers mois, à  payer à  la création. Donc un total approchant les 1500â?¬ ! Sans compter bien sà»r le capital qu’il faut immobiliser à  la banque.

Dans cette nouvelle rubrique de BRASSEO baptisée « Entrepreunariat », nous allons tenter de vous proposer quelques conseils pratiques pour éviter certaines erreurs du créateur d’entreprise et vous retrouver au plus vite à  la tête d’une société opérationnelle et prospère !